DESCRIPTION DU PRODUIT

TAILLE YATRA – 7 POUCE LONGUEUR X 7 POUCE LARGEUR

MATÉRIAUX UTILISÉS - FEUILLE BHOJ PATRA, LAMINÉE ET ENCADRÉE EN CARTON

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Description :

Les dix Mahavidyas sont connues comme déesses de la sagesse. Le spectre de ces dix déesses couvre toute la gamme de la divinité féminine, englobant les horribles déesses à une extrémité, jusqu'à la ravissante beauté à l'autre. Mahavidya signifie (Maha – grand ; vidya – connaissance) Déesses d'une grande connaissance.

 

Ces déesses Das Mahavidya sont :

 

Kali (la Nuit Éternelle) : Le premier Mahavidya est Kali. Assise sur un cadavre, très terrifiante, riant bruyamment, avec des crocs effrayants, quatre bras tenant un couperet, un crâne, et donnant les mudras accordant des bienfaits et dissipant la peur, portant une guirlande de crânes, sa langue roulant sauvagement, complètement nue (digambara – vêtue dans les directions), avec juste une guirlande de mains de démon autour de la taille, avec des mèches bombées d'une cascade de cheveux noirs. Ainsi, il faut méditer sur Kali, en habitant au centre du terrain de crémation.

 

Tara (la Déesse Compatissante) : Tara est la deuxième des mahavidyas. Elle est décrite comme assise dans l'asana pratyaaleerrha, sur le cœur d'un cadavre, suprême, riant horriblement, tenant un couperet, un lotus bleu, un poignard et un bol, prononçant le mantra Hum, coloré en bleu, ses cheveux tressés de serpents, l'Ugratara. Elle confère tous les pouvoirs surnaturels. Elle est la forme tantrique de la déesse Saraswati.

 

Tripura-Sundari (la déesse de seize ans) : Le troisième Mahavidya est Shodashi (fille de 16 ans), également connue sous le nom de Tripura-Sundari et Lalita, parmi une série d'autres noms. Elle est le zénith du cycle créatif où l’univers entier, telle une fleur, est en pleine floraison. Elle est la divinité principale de la forme de culte Sri Vidya et est contactée soit dans le circuit central du Sri Yantra, soit dans son propre yantra, le Chakra Nava-Yoni. Ses qualités anthropomorphiques sont l'éclat, la manifestation, la douceur, la profondeur, la fixité, l'énergie, la grâce et la générosité.

 

Bhuvaneshwari (le Créateur du Monde) : Désigne la Reine de l'Univers, Maya, le pouvoir de l'amour, la paix intérieure, comme le vide. Elle est comme les rayons rouges du soleil levant, avec la lune comme diadème, et avec trois yeux, un visage souriant, accordant des bienfaits, tenant un aiguillon, un nœud coulant et dissipant les peurs. Du côté droit de Bhuvaneshvari, qui dans les cieux, sur terre et dans les enfers est connu sous le nom d'Adya, adore Tryambaka. Elle est la quatrième Mahavidya.

 

Chhinnamastaa (la Déesse qui se coupe la tête) : Le cinquième Mahavidya, Chhinnamastaa, ressemble à l'hibiscus rouge. Son pied gauche en avant au combat, elle tient sa tête coupée et un cimeterre. Nue, elle boit voluptueusement le filet de nectar sanguin qui coule de son corps décapité, en compagnie de ses deux compagnes célestes. Le bijou sur son front est attaché par un serpent. Elle a trois yeux. Ses seins sont ornés de lotus. Encline à la luxure, elle se tient droite au-dessus du dieu de l'amour – Madana, qui montre des signes de luxure, engagé dans un acte d'amour avec son épouse Rati. L’image de Chinnamasta est composite, véhiculant la réalité comme un amalgame de sexe, de mort, de création, de destruction et de régénération. C’est une représentation étonnante du fait que la vie, le sexe et la mort font partie intégrante du grand schéma unifié qui constitue l’univers manifesté.

 

Bhairavi (la Déesse de la Dégradation) : Tripura Bhairavi est l'Énergie Suprême, Déesse Suprême de la parole, en tant que Tapas, en tant que femme guerrière. La tête ornée de fleurs, elle ressemble aux rayons rouges de mille soleils levants, enduite de rouge, tenant du lait, un livre, dissipant les peurs et donnant des bienfaits avec ses quatre mains, trois grands yeux, un beau visage au lent sourire, portant des pierres précieuses blanches. Bhairavi incarne le principe de destruction et apparaît ou devient présent lorsque le corps décline et se décompose. C'est une déesse omniprésente qui se manifeste et incarne les aspects destructeurs du monde. Cependant, la destruction n’est pas toujours négative, la création ne peut pas continuer sans elle.

 

Dhoomavati (la Déesse qui se veuve elle-même) : Couleur de fumée (« dhoom »), portant des vêtements enfumés, tenant un van, des vêtements ébouriffés, trompeuse, toujours tremblante, les yeux bridés, inspirant la peur, terrifiante, assise dans un char, avec le symbole d'un corbeau sur son char-drapeau. Symboliquement, elle a dévoré son propre mari, le Seigneur Shiva, de faim, et donc sous la forme d'une veuve sans éclat. Cela symbolise la suprématie de la Devi (Nature) sur toutes les autres forces (même Shiva, qui est lui-même la force cosmique de destruction). Elle est la grande mort de la mort elle-même. Elle est l’incarnation des « désirs insatisfaits ». Son statut de veuve lui-même est curieux. Elle se fait un en avalant Shiva, un acte d'affirmation de soi et peut-être d'indépendance.

 

Bagalamukhi (la Déesse qui saisit la Langue) : Bagala ou Bagalamukhi est le huitième Mahavidya de la célèbre série des 10 Mahavidyas. Elle s'identifie à la deuxième nuit du courage et est le pouvoir ou Shakti de la cruauté. Elle est décrite comme la Devi avec trois yeux, portant des vêtements jaunes et des pierres précieuses, la lune comme diadème, portant des fleurs de champaka, avec une main tenant la langue d'un ennemi et avec la main gauche le piquant, alors devriez-vous méditer sur le paralyseur de les trois mondes. Bagalamukhi signifie « Celui à tête de grue ».

 

Matangi (la Déesse qui aime la pollution) : Sombre, aux beaux sourcils, ses trois yeux comme des lotus, assise sur un trône de lion orné de joyaux, entourée de dieux et d'autres qui la servent, tenant dans ses quatre mains en forme de lotus un nœud coulant et une épée, un bouclier et un aiguillon, ainsi je me souviens de Matangi, le donneur de résultats, le Modini. Les textes décrivant son culte précisent que les fidèles doivent lui offrir des uccishtha (restes de nourriture) avec leurs mains et leur bouche tachées de restes de nourriture ; c'est-à-dire que les fidèles doivent être dans un état de pollution, avoir mangé et non lavé. Il s’agit d’un renversement dramatique des protocoles habituels. Elle est la neuvième Mahavidya.

 

Kamala (la Déesse de la création, de la subsistance et de la prospérité) : Kamala, la dixième, ou la dernière des Mahavidyas, a un visage souriant. Ses belles mains blanches comme un lys tiennent deux lotus et montrent les mudras du don et de la dissipation de la peur. Elle est baignée d'ambroisie par quatre éléphants blancs et se tient debout sur un magnifique lotus. Elle est la véritable incarnation de la déesse Lakshmi (« Kamalekamini »), l'épouse du Seigneur Vishnu. Le nom Kamala signifie « elle du lotus » et est une épithète courante de la déesse Lakshmi. Lakshmi est liée à trois thèmes importants et interdépendants : la prospérité et la richesse, la fertilité et les récoltes, et la bonne chance pour les années à venir.

 

Le culte de Das mahavidyas apporte le bhoga (réalisation des désirs matérialistes) et le moksha (libération spirituelle).